Le Mozambique face à l’atout énergétique : le projet gazier controversé de TotalEnergies

En dépit des défis sécuritaires, TotalEnergies ambitionne de redynamiser son projet gazier au Mozambique, un projet suspendu en raison des attaques jihadistes qui ont frappé la région. L’annonce, faite par Patrick Pouyané, le directeur général de TotalEnergies, lors de la conférence mondiale sur le gaz à Pékin, soulève des interrogations non seulement sur la viabilité du projet, mais aussi sur les implications pour le développement économique du pays.

Une relance sous conditions

Pour relancer ce projet stratégique, TotalEnergies attend l’approbation du gouvernement mozambicain pour lever la déclaration de force majeure qui le protège depuis 2021. Cette déclaration a été mise en place pour faire face à un climat d’insécurité grandissant, suite à des actes de violence perpétrés par des groupes extrémistes dans la région de Cabo Delgado.

Contexte géopolitique et économique

Le Mozambique possède d’énormes réserves de gaz naturel, estimées à plusieurs billions de dollars. Ces ressources pourraient transformer le paysage économique du pays et jouer un rôle clé dans le développement régional. Cependant, le contexte de sécurité reste préoccupant, rendant toute relance d’activité risquée :

• ✓ Clients potentiels et partenaires internationaux surveillent de près la situation sécuritaire.
• ✓ Les investissements passent souvent par un équilibre fragile entre sécurité et rentabilité.

Reaction des parties prenantes

Les organisations locales et les observateurs internationaux s’interrogent sur les conséquences d’une relance rapide d’un projet dans une zone instable. Les inquiétudes sont notamment liées à :

• ✓ La nécessité d’une infrastructure de sécurité renforcée.
• ✓ La préservation des droits des populations locales, souvent négligées dans les grands projets énergétiques.