Soudan: L’ombre des armes chimiques plane sur la guerre

Le conflit au Soudan prend une nouvelle tournure inquiétante. Jeudi 22 mai 2025, le Département d’État américain a annoncé des sanctions contre le gouvernement fédéral soudanais, l’accusant d’avoir utilisé des armes chimiques dans sa guerre contre les Forces de soutien rapide (FSR). Cette accusation grave, qui reste à confirmer par une enquête indépendante, impliquerait l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan. Les autorités soudanaises, réfugiées à Port-Soudan, ont fermement démenti ces allégations.

Cette escalade du conflit soulève de sérieuses préoccupations quant aux conséquences humanitaires. L’usage d’armes chimiques, si confirmé, représenterait une violation flagrante du droit international humanitaire et aurait des répercussions dramatiques sur la population civile déjà durement touchée par la guerre. Il est crucial que des investigations internationales indépendantes soient menées au plus vite pour faire toute la lumière sur ces accusations et identifier les responsables. La communauté internationale doit exercer une pression accrue pour un cessez-le-feu immédiat et le lancement de négociations sérieuses pour une résolution pacifique de ce conflit meurtrier.

Le recours potentiel à des armes chimiques souligne l’urgence d’une intervention internationale plus forte pour protéger les civils et mettre fin aux hostilités. L’absence de réaction ferme de la communauté internationale pourrait avoir des conséquences désastreuses. Il est temps que la communauté internationale agisse, non seulement par des sanctions, mais aussi par une intervention concrète et déterminée pour la paix au Soudan.